Une voiture de course à hydrogène parcourt quelques kilomètres sur l'autoroute
date 13/04/2024 - 14:42 | micro_reportage Ivan Mouton
Pas d'émission de dioxyde de carbone, ni de particules fines au pot d'échappement pour le prototype baptisé H24. Le véhicule à hydrogène est l'une des solutions pour décarboner la route.
A10 péage de St-Arnoult : passage du prototype de course à hydrogène H24
Une voiture de course à hydrogène …
Une voiture de course à hydrogène parcourt quelques kilomètres sur l'autoroute
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Antoine Larroque, responsable technique châssis et exploitation de la mission H24, nous présente ce projet d'un véhicule de course à hydrogène : « C'est une pile à combustible. En fait, le principe, c'est de récupérer l'oxygène qui est contenu dans l'air, on va l'injecter dans cette pile à combustible qui est composée de plusieurs plaques. Il y a des catalyseurs dans cette pile à combustible qui permettent de créer l'électricité, de la récupérer pour alimenter une batterie et pour alimenter les moteurs électriques. »
Quant à l'impact sur l'environnement, le responsable technique apporte des précisions : « En fait, on a zéro émission de CO², on ne rejette que de l'eau. »
Ce prototype H24, qui a déjà roulé quelques kilomètres sur l'autoroute, « est un prototype type Le Mans, avec un gros aileron à l'arrière, une grosse face avant. C'est une voiture qui produit beaucoup d'appuis aérodynamiques, qui est très basse, et qui est vraiment taillée pour la course. [...] Ce véhicule a déjà fait toutes ses campagnes d'essai et on est arrivé au bout du développement. Aujourd'hui, on lance un nouveau prototype : une voiture qui sera beaucoup plus puissante, beaucoup plus performante pour rivaliser avec les meilleures thermiques dans les championnats d'endurance », ajoute le responsable technique.
L'intérêt d'un projet comme celui-ci, c'est de rassembler des partenaires qui travaillent ensemble. C'est un véritable laboratoire, et la technologie va progresser rapidement « car l'intérêt du sport automobile, c'est que les délais sont beaucoup plus courts », explique Antoine Larroque.
Et la progression du véhicule à hydrogène pour monsieur Tout-le-Monde, c'est pour quand ? La réponse du responsable : « Ça existe déjà en fait, parce qu'il y a déjà des Toyota Mirai qui roulent, beaucoup à Paris, et notamment des taxis [...] La filière est en pleine construction, il manque encore des infrastructures, mais ça progresse. »
Quant à l'impact sur l'environnement, le responsable technique apporte des précisions : « En fait, on a zéro émission de CO², on ne rejette que de l'eau. »
Ce prototype H24, qui a déjà roulé quelques kilomètres sur l'autoroute, « est un prototype type Le Mans, avec un gros aileron à l'arrière, une grosse face avant. C'est une voiture qui produit beaucoup d'appuis aérodynamiques, qui est très basse, et qui est vraiment taillée pour la course. [...] Ce véhicule a déjà fait toutes ses campagnes d'essai et on est arrivé au bout du développement. Aujourd'hui, on lance un nouveau prototype : une voiture qui sera beaucoup plus puissante, beaucoup plus performante pour rivaliser avec les meilleures thermiques dans les championnats d'endurance », ajoute le responsable technique.
L'intérêt d'un projet comme celui-ci, c'est de rassembler des partenaires qui travaillent ensemble. C'est un véritable laboratoire, et la technologie va progresser rapidement « car l'intérêt du sport automobile, c'est que les délais sont beaucoup plus courts », explique Antoine Larroque.
Et la progression du véhicule à hydrogène pour monsieur Tout-le-Monde, c'est pour quand ? La réponse du responsable : « Ça existe déjà en fait, parce qu'il y a déjà des Toyota Mirai qui roulent, beaucoup à Paris, et notamment des taxis [...] La filière est en pleine construction, il manque encore des infrastructures, mais ça progresse. »
Le tour du véhicule avec son pilote
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