‘‘Dans la maison d'été’’ de Karine Reysset
date 19/07/2024 - 10:43 | micro_reportage Francine Thomas
Dans cette saga addictive, la romancière nous raconte les vies des membres d'une grande famille qui se retrouvent pendant quatre décennies dans une maison près de la Baule. Il est question de transmission, des liens variés que l'on tisse, et des multiples façons de vivre un deuil.
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''Dans la maison d'été'' de Karine Reysset
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Tout démarre et tout finit dans cette maison, une belle demeure baptisée « Les Hortensias » située au Pouliguen, près de La Baule. Rose et Albert l'achètent dans les années 80. Quelques mois plus tard, leur fille Hélène y perdra son fils qui vient de naître et leur petite-fille Barbara y entamera un deuil difficile.
Il y a de multiples autres personnages auxquels le lecteur s'attache au fil des pages de ce roman foisonnant. La maison d'été est l'unité de lieu de cette saga familiale qui couvre quatre décennies, et qui gravite autour de l'aïeule. « Il faut avouer que Rose est un hommage à ma grand-mère paternelle qui est morte il y a quatre ans. Et pour moi, elle incarne les grand-mères que l'on a chéries. C'est à la fois une grand-mère très bienveillante, mais aussi la reine-mère du clan qui règne sur ce petit monde. Et c'est avant tout une femme indépendante, qui a une histoire que l'on va découvrir. »
La question du deuil et de la mort des nourrissons est également très présente, comme souvent chez Karine Reysset, qui a placé dans cette famille fictive un personnage qui est son double littéraire. « J'ai poussé le bouchon encore un peu plus loin que d'habitude parce que j'ai glissé également un compagnon qui ressemble au mien et deux enfants qui ressemblent à mes enfants. Donc j'ai un peu tordu la réalité. »
Reste cette question qui résonnera chez beaucoup de lecteurs : les lieux gardent-ils une trace de ce qui y a été vécu ? En tout cas, « il y a des maisons dont on porte le deuil », assure la romancière.
« Dans la Maison d'été » publié chez Flammarion, est une fresque familiale qui sent bon les vacances en bord de mer, les embruns et les dîners en famille. Une lecture estivale par excellence.
Il y a de multiples autres personnages auxquels le lecteur s'attache au fil des pages de ce roman foisonnant. La maison d'été est l'unité de lieu de cette saga familiale qui couvre quatre décennies, et qui gravite autour de l'aïeule. « Il faut avouer que Rose est un hommage à ma grand-mère paternelle qui est morte il y a quatre ans. Et pour moi, elle incarne les grand-mères que l'on a chéries. C'est à la fois une grand-mère très bienveillante, mais aussi la reine-mère du clan qui règne sur ce petit monde. Et c'est avant tout une femme indépendante, qui a une histoire que l'on va découvrir. »
La question du deuil et de la mort des nourrissons est également très présente, comme souvent chez Karine Reysset, qui a placé dans cette famille fictive un personnage qui est son double littéraire. « J'ai poussé le bouchon encore un peu plus loin que d'habitude parce que j'ai glissé également un compagnon qui ressemble au mien et deux enfants qui ressemblent à mes enfants. Donc j'ai un peu tordu la réalité. »
Reste cette question qui résonnera chez beaucoup de lecteurs : les lieux gardent-ils une trace de ce qui y a été vécu ? En tout cas, « il y a des maisons dont on porte le deuil », assure la romancière.
« Dans la Maison d'été » publié chez Flammarion, est une fresque familiale qui sent bon les vacances en bord de mer, les embruns et les dîners en famille. Une lecture estivale par excellence.
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