Prise de stupéfiants : principal facteur d’accidents mortels sur les autoroutes concédées
date 03/08/2024 - 18:41 | micro_reportage La rédaction
Dans son bilan sécurité 2023, l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA) dévoile que 31% des accidents mortels sont causés par des conducteurs sous l'emprise de l'alcool, de drogues ou de médicaments. La prise de stupéfiants représente la première cause d’accidents mortels sur les autoroutes concédées.
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Christophe Boutin, Délégué Général…
Christophe Boutin, Délégué Général de l'ASFA
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L’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA) dévoile, dans un communiqué, un bilan préoccupant de la sécurité routière pour l’année 2023 sur les autoroutes concédées.
Elle alerte notamment sur l’évolution néfaste des comportements des conducteurs. En effet, 31% des accidents mortels sont causés par la consommation de stupéfiants (alcool, drogues ou médicaments). Pour plus d’1 conducteur alcoolisé sur 2, le taux d’alcool était supérieur à 1,2 g/l de sang. La limite légale étant fixée à 0,5 g/l de sang et 0,2 g/l de sang pour les jeunes conducteurs. « On parle d'intoxication assez forte voire très forte (…) il est indéniable qu'ils se rendent compte qu'ils ne sont pas en situation de pouvoir conduire », alerte Christophe Boutin, délégué général de l'ASFA. Quatre conducteurs sur 10 ayant causé un accident sous l'emprise de stupéfiants sont âgés de moins de 35 ans. Ces événements se déroulent en grande partie entre 21h et 6h du matin et le plus souvent les week-ends.
La vitesse excessive représente, elle, 19% des accidents mortels, la présence piétonne 18%, l’inexpérience et le non-respect des interdistances 17% et les distracteurs 15%. Enfin, la somnolence au volant reste à un niveau élevé puisque impliquée dans 13% des accidents mortels.
« Les causes d'accidents les plus représentées sont des causes liées à une prise de risque d'une fraction des conducteurs. Ce qui veut dire que ces accidents sont évitables et que ces comportements doivent changer, doivent cesser ! », averti le délégué général.
En l’espace d’un an, 163 accidents mortels sur le réseau autoroutier concédé ont provoqué le décès de 181 personnes. Des chiffres en baisse par rapport à l’année 2022 (167 accidents mortels et 188 tués), mais il n’y a pas de quoi se réjouir. La tendance observée « reste la même depuis 15 ans, avec 1,5 accident par milliard de kilomètres parcourus », précise l’association.
Elle alerte notamment sur l’évolution néfaste des comportements des conducteurs. En effet, 31% des accidents mortels sont causés par la consommation de stupéfiants (alcool, drogues ou médicaments). Pour plus d’1 conducteur alcoolisé sur 2, le taux d’alcool était supérieur à 1,2 g/l de sang. La limite légale étant fixée à 0,5 g/l de sang et 0,2 g/l de sang pour les jeunes conducteurs. « On parle d'intoxication assez forte voire très forte (…) il est indéniable qu'ils se rendent compte qu'ils ne sont pas en situation de pouvoir conduire », alerte Christophe Boutin, délégué général de l'ASFA. Quatre conducteurs sur 10 ayant causé un accident sous l'emprise de stupéfiants sont âgés de moins de 35 ans. Ces événements se déroulent en grande partie entre 21h et 6h du matin et le plus souvent les week-ends.
La vitesse excessive représente, elle, 19% des accidents mortels, la présence piétonne 18%, l’inexpérience et le non-respect des interdistances 17% et les distracteurs 15%. Enfin, la somnolence au volant reste à un niveau élevé puisque impliquée dans 13% des accidents mortels.
« Les causes d'accidents les plus représentées sont des causes liées à une prise de risque d'une fraction des conducteurs. Ce qui veut dire que ces accidents sont évitables et que ces comportements doivent changer, doivent cesser ! », averti le délégué général.
En l’espace d’un an, 163 accidents mortels sur le réseau autoroutier concédé ont provoqué le décès de 181 personnes. Des chiffres en baisse par rapport à l’année 2022 (167 accidents mortels et 188 tués), mais il n’y a pas de quoi se réjouir. La tendance observée « reste la même depuis 15 ans, avec 1,5 accident par milliard de kilomètres parcourus », précise l’association.
L’association priorise la sécurité de ceux qui, au péril de leur vie, assurent la bonne condition de circulation des automobilistes. 144 accidents durant lesquels 22 intervenants ont été blessés dont 8 heurtés directement. Alors que les accidents des équipes en intervention sur les autoroutes ont diminué de 15%, des décès sont tout de mêmes constatés. En 2023, en l’espace de six mois, deux agents ont perdu la vie après avoir été percuté par des véhicules lors d’une intervention. Un nouvel accident dramatique est survenu au début de l'année 2024. Une voiture folle a tué un agent autoroutier sur l'A8 et en a blessé quatre autres.
En cette période de grandes migrations sur les routes, respectez la règle du « corridor de sécurité ». Pour rappel, cette règle vous impose d'instaurer une barrière virtuelle à l’approche de personnels intervenant sur le bord d’une route, voie rapide ou autoroute.
Cet été, pour vous interpeller et vous sensibiliser à la sécurité des femmes et des hommes en jaune, une opération choc est menée, une nouvelle fois, sur le réseau VINCI Autoroutes. Actuellement, 27 fourgons accidentés sont exposés, dans les Bouches-du-Rhône, au niveau de la grande barrière de péage de Lançon de Provence, en direction de Lyon.
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