Droits de douane sur les véhicules chinois : l'UE face à un vote décisif
date 30/09/2024 - 18:46 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Vendredi, les États de l'Union européenne se prononceront sur l'instauration de surtaxes allant jusqu'à 36% sur les voitures électriques en provenance de Chine. Cette décision de la Commission européenne, visant à protéger l'industrie automobile européenne, divise les Vingt-Sept et fait craindre une escalade des tensions commerciales avec Pékin. Plusieurs pays, dont l'Allemagne, redoutent des conséquences économiques.
Les États membres de l'Union européenne s'apprêtent à voter vendredi la confirmation de droits de douane pouvant atteindre 36% sur les voitures électriques chinoises, suite à une décision de la Commission européenne datant d'août dernier. Cette mesure, qui vise à rétablir des conditions de concurrence équitables sur le marché européen, a été prise après que Bruxelles a accusé la Chine de subventionner massivement ses constructeurs, leur permettant de pratiquer des prix très compétitifs.
L'initiative, qui s'inscrit dans la volonté de protéger la filière automobile européenne, une industrie employant 14,6 millions de personnes dans l'UE, a néanmoins des opposants notables. L'Allemagne, dont l'industrie automobile est très implantée en Chine, exprime de vives inquiétudes quant aux possibles répercussions négatives de ces surtaxes sur ses propres intérêts économiques. « L'industrie automobile allemande dépend fortement du marché chinois », rappelle une source proche des négociations, évoquant la peur d'une détérioration des relations commerciales.
En réaction à l'initiative européenne, Pékin a lancé des enquêtes anti-dumping visant plusieurs produits européens, notamment le porc, les produits laitiers, et les eaux-de-vie comme le Cognac. Ces mesures sont perçues par Bruxelles comme un signe que la situation pourrait dégénérer en véritable guerre commerciale, mettant en péril les relations économiques entre la Chine et l'UE.
Malgré ces tensions, certains pays, dont la France, l'Italie et la Pologne, soutiennent fermement les surtaxes envisagées. Ils estiment que des mesures fortes sont nécessaires pour protéger les entreprises européennes des pratiques déloyales de la Chine. Les discussions se poursuivent par ailleurs entre Valdis Dombrovskis, commissaire européen au Commerce, et Wang Wentao, ministre chinois du Commerce, dans une tentative de trouver une solution avant que la situation ne se détériore davantage.
Le vote de vendredi a pour objectif de rendre définitifs ces droits de douane, qui s’ajouteront aux 10% de taxes déjà appliquées sur les voitures importées de Chine. Pour renverser cette décision, il faudrait une majorité qualifiée contre, soit au moins 15 États représentant 65 % de la population de l'UE, ce qui semble peu probable à l'heure actuelle.
Les conséquences pour les consommateurs futurs acheteurs de voitures électriques chinoises sont difficiles à prévoir. Les taxes de douane pourraient entraîner une augmentation des prix des véhicules électriques importés de Chine, ce qui pourrait décourager certains acheteurs. Cependant, les constructeurs chinois pourraient également absorber une partie de ces taxes pour maintenir leur compétitivité sur le marché européen…
L'initiative, qui s'inscrit dans la volonté de protéger la filière automobile européenne, une industrie employant 14,6 millions de personnes dans l'UE, a néanmoins des opposants notables. L'Allemagne, dont l'industrie automobile est très implantée en Chine, exprime de vives inquiétudes quant aux possibles répercussions négatives de ces surtaxes sur ses propres intérêts économiques. « L'industrie automobile allemande dépend fortement du marché chinois », rappelle une source proche des négociations, évoquant la peur d'une détérioration des relations commerciales.
En réaction à l'initiative européenne, Pékin a lancé des enquêtes anti-dumping visant plusieurs produits européens, notamment le porc, les produits laitiers, et les eaux-de-vie comme le Cognac. Ces mesures sont perçues par Bruxelles comme un signe que la situation pourrait dégénérer en véritable guerre commerciale, mettant en péril les relations économiques entre la Chine et l'UE.
Malgré ces tensions, certains pays, dont la France, l'Italie et la Pologne, soutiennent fermement les surtaxes envisagées. Ils estiment que des mesures fortes sont nécessaires pour protéger les entreprises européennes des pratiques déloyales de la Chine. Les discussions se poursuivent par ailleurs entre Valdis Dombrovskis, commissaire européen au Commerce, et Wang Wentao, ministre chinois du Commerce, dans une tentative de trouver une solution avant que la situation ne se détériore davantage.
Le vote de vendredi a pour objectif de rendre définitifs ces droits de douane, qui s’ajouteront aux 10% de taxes déjà appliquées sur les voitures importées de Chine. Pour renverser cette décision, il faudrait une majorité qualifiée contre, soit au moins 15 États représentant 65 % de la population de l'UE, ce qui semble peu probable à l'heure actuelle.
Les conséquences pour les consommateurs futurs acheteurs de voitures électriques chinoises sont difficiles à prévoir. Les taxes de douane pourraient entraîner une augmentation des prix des véhicules électriques importés de Chine, ce qui pourrait décourager certains acheteurs. Cependant, les constructeurs chinois pourraient également absorber une partie de ces taxes pour maintenir leur compétitivité sur le marché européen…