Travaux énergétiques : ce qui évolue pour ‘‘MaPrimeRénov’’ en 2025
date 10/01/2025 - 14:06 | micro_reportage Charles Daudon
‘‘MaPrimeRénov’’, principale aide publique pour les travaux de rénovation et d'isolation, voit ses conditions évoluer en 2025. Si certains dispositifs restent inchangés, des baisses d’aides et des reports de restrictions marquent cette nouvelle année.
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Travaux énergétiques : ce qui évolue pour ''MaPrimeRénov'' en 2025
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‘‘MaPrimeRénov’’, l’aide phare pour financer la rénovation énergétique des logements, entre dans une nouvelle phase en 2025. Si elle continue de proposer des soutiens significatifs pour améliorer les performances énergétiques des habitations, plusieurs ajustements, parfois controversés, viennent en modifier les conditions.
D’abord, les deux parcours principaux de l’aide sont maintenus. Le parcours par geste permet de financer des travaux isolés, comme l’isolation des murs ou le remplacement des fenêtres. Quant au parcours de rénovation d’ampleur, il s’adresse aux projets plus ambitieux intégrant au moins deux gestes d’isolation et visant à améliorer significativement la classe énergétique d’un logement. « Pour ces rénovations lourdes, les aides peuvent atteindre jusqu’à 63 000 euros pour un ménage modeste, à condition de respecter certains critères », précise Fabrice Pouliquen, journaliste pour Que Choisir.
Cependant, 2025 apporte aussi des changements notables. Les ménages aux revenus supérieurs voient leurs aides drastiquement réduites. Par exemple, pour le parcours de rénovation d’ampleur, l’aide maximale chute de 30 % à seulement 10 % du budget des travaux, une diminution qui risque de limiter l’accès à cette aide pour cette catégorie.
Du côté des appareils de chauffage au bois (poêles, inserts, chaudières), les aides continuent de baisser. Après une réduction de 30 % en avril 2024, une nouvelle baisse équivalente est entrée en vigueur au 1er janvier 2025, rendant ces équipements moins accessibles.
Autre évolution marquante : la limitation de l’accès au parcours par geste, initialement prévue pour janvier 2025, est finalement repoussée à 2026. Ce report concerne principalement les logements classés F et G (les passoires thermiques), qui auraient dû être exclus du dispositif. Si cette décision peut être perçue comme un sursis pour certains ménages, elle est critiquée par les ONG environnementales, qui y voient un manque d’ambition en matière de rénovation énergétique.
Enfin, pour les ménages aux ressources très modestes, l’avance sur les aides subit également un recul. Jusqu’à présent, ces ménages pouvaient recevoir 70 % des montants promis avant de débuter les travaux. Ce pourcentage est désormais ramené à 50 %, une mesure qui pourrait freiner des projets vitaux pour ces foyers.
D’abord, les deux parcours principaux de l’aide sont maintenus. Le parcours par geste permet de financer des travaux isolés, comme l’isolation des murs ou le remplacement des fenêtres. Quant au parcours de rénovation d’ampleur, il s’adresse aux projets plus ambitieux intégrant au moins deux gestes d’isolation et visant à améliorer significativement la classe énergétique d’un logement. « Pour ces rénovations lourdes, les aides peuvent atteindre jusqu’à 63 000 euros pour un ménage modeste, à condition de respecter certains critères », précise Fabrice Pouliquen, journaliste pour Que Choisir.
Cependant, 2025 apporte aussi des changements notables. Les ménages aux revenus supérieurs voient leurs aides drastiquement réduites. Par exemple, pour le parcours de rénovation d’ampleur, l’aide maximale chute de 30 % à seulement 10 % du budget des travaux, une diminution qui risque de limiter l’accès à cette aide pour cette catégorie.
Du côté des appareils de chauffage au bois (poêles, inserts, chaudières), les aides continuent de baisser. Après une réduction de 30 % en avril 2024, une nouvelle baisse équivalente est entrée en vigueur au 1er janvier 2025, rendant ces équipements moins accessibles.
Autre évolution marquante : la limitation de l’accès au parcours par geste, initialement prévue pour janvier 2025, est finalement repoussée à 2026. Ce report concerne principalement les logements classés F et G (les passoires thermiques), qui auraient dû être exclus du dispositif. Si cette décision peut être perçue comme un sursis pour certains ménages, elle est critiquée par les ONG environnementales, qui y voient un manque d’ambition en matière de rénovation énergétique.
Enfin, pour les ménages aux ressources très modestes, l’avance sur les aides subit également un recul. Jusqu’à présent, ces ménages pouvaient recevoir 70 % des montants promis avant de débuter les travaux. Ce pourcentage est désormais ramené à 50 %, une mesure qui pourrait freiner des projets vitaux pour ces foyers.
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