Téléthon 2019 : ne rien lâcher
date 04/12/2019 - 03:01 | micro_reportage Ivan Mouton
30 heures de solidarité et de fête et 4 chiffres à retenir : 36 37. Le coup d’envoi du Téléthon 2019 sera donné ce vendredi 6 décembre. Pour cette 33ème édition, le parrain n’est autre que le comédien Jean-Paul Rouve. L’occasion pour le 107.7 de faire le point sur les avancées de la recherche.
©Thomas Lang / AFM-Téléthon
Téléthon 2019 : ne rien lâcher
Téléthon 2019 : ne rien lâcher
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Trois instituts des biothérapie ont été créés, uniquement grâce aux dons du Téléthon, ce qui représente un effectif de 500 chercheurs. L’I-Stem (institut des cellules-souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques), créé en 2004, en fait partie et a largement aidé aux progrès sur les thérapies géniques.
« Aujourd’hui on vit une période absolument révolutionnaire dans nos laboratoires », se réjouit Xavier Nissan, directeur de recherches à l’I-Stem. « On est capable de soigner des maladies, on a le premier médicament pour une maladie neuro-musculaire, l’amyotrophie spinale infantile, qui est extrêmement invalidante, extrêmement grave, qui entraîne la mort des enfants. Et on observe des résultats absolument spectaculaires aujourd’hui partout dans le monde. »
Parmi les missions de l’I-Stem, outre la recherche, il y a aussi la transmission, c’est pourquoi Xavier Nissan quitte parfois son laboratoire pour se rendre dans des écoles, collèges et lycées, dans le cadre d’une opération baptisée « Mes Chercheurs dans les Écoles ».
« Moi j’adore cette opération, on se retrouve au mois de novembre à vadrouiller partout en France, pour rencontrer des collégiens et des lycéens et leur expliquer d’abord ce que sont les maladies génétiques, parce que cela va faire de ces élèves ouverts au handicap, de meilleurs citoyens. »
L’autre objectif de l’opération, c’est de communiquer sur la manière de guérir ces maladies : « et on finit en leur expliquant quelles sont les études à faire s’ils veulent eux aussi devenir chercheurs. Je me dis toujours que j’ai peut-être la future Marie Curie ou le futur Pasteur en face de moi (…) Je trouve que c’est important d’aller communiquer cette passion aux jeunes (…) cela fait partie de notre travail de chercheurs que de la transmettre aujourd’hui. »
Pourtant, malgré les énormes avancées dans les recherches sur ces maladies, il ne faut pas oublier que, sans les dons du Téléthon, les travaux de recherches s’arrêteraient : « On est dans une situation d’urgence, on a des traitements qui marchent, on a des résultats, il faut continuer. »
La 33ème édition du Téléthon, parrainée par Jean-Paul Rouve, commence ce vendredi 6 décembre. Comme tous les ans, de nombreuses animations au profit de l'AFM seront organisées à travers la France. En 2018, la collecte avait atteint plus de 85 millions d'euros, soit 4 millions de moins qu'en 2017.
« Aujourd’hui on vit une période absolument révolutionnaire dans nos laboratoires », se réjouit Xavier Nissan, directeur de recherches à l’I-Stem. « On est capable de soigner des maladies, on a le premier médicament pour une maladie neuro-musculaire, l’amyotrophie spinale infantile, qui est extrêmement invalidante, extrêmement grave, qui entraîne la mort des enfants. Et on observe des résultats absolument spectaculaires aujourd’hui partout dans le monde. »
Parmi les missions de l’I-Stem, outre la recherche, il y a aussi la transmission, c’est pourquoi Xavier Nissan quitte parfois son laboratoire pour se rendre dans des écoles, collèges et lycées, dans le cadre d’une opération baptisée « Mes Chercheurs dans les Écoles ».
« Moi j’adore cette opération, on se retrouve au mois de novembre à vadrouiller partout en France, pour rencontrer des collégiens et des lycéens et leur expliquer d’abord ce que sont les maladies génétiques, parce que cela va faire de ces élèves ouverts au handicap, de meilleurs citoyens. »
L’autre objectif de l’opération, c’est de communiquer sur la manière de guérir ces maladies : « et on finit en leur expliquant quelles sont les études à faire s’ils veulent eux aussi devenir chercheurs. Je me dis toujours que j’ai peut-être la future Marie Curie ou le futur Pasteur en face de moi (…) Je trouve que c’est important d’aller communiquer cette passion aux jeunes (…) cela fait partie de notre travail de chercheurs que de la transmettre aujourd’hui. »
Pourtant, malgré les énormes avancées dans les recherches sur ces maladies, il ne faut pas oublier que, sans les dons du Téléthon, les travaux de recherches s’arrêteraient : « On est dans une situation d’urgence, on a des traitements qui marchent, on a des résultats, il faut continuer. »
La 33ème édition du Téléthon, parrainée par Jean-Paul Rouve, commence ce vendredi 6 décembre. Comme tous les ans, de nombreuses animations au profit de l'AFM seront organisées à travers la France. En 2018, la collecte avait atteint plus de 85 millions d'euros, soit 4 millions de moins qu'en 2017.
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