Jeux Olympiques, opéra et fusion musicale : 2024, l'année où les arts ont vibré
date 30/12/2024 - 10:11 | micro_reportage Charlotte Latour
Les JO 2024 ont marqué l'opéra et la scène musicale. Une version modernisée de « L’Olympiade » a mêlé sport et art, avec des performances inédites. Marina Viotti, mezzo-soprano, a aussi brillé en liant musiques anciennes et modernes dans un album novateur.
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Jeux Olympiques, opéra et fusion musicale : 2024, l'année où les arts ont vibré
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En 2024, les Jeux Olympiques n’ont pas seulement rythmé les événements sportifs. Ils ont également trouvé un écho dans les salles de spectacle, comme au Théâtre des Champs-Elysées. En juin, l'opéra « L'Olympiade » de Vivaldi a été revisité par le metteur en scène Emmanuel Daumas, qui a choisi de transposer l’intrigue antique dans le contexte actuel. Sur scène, chanteurs, danseurs et un gymnaste ont incarné ce parallèle entre la performance sportive et artistique. Il explique : « Il y a un parallèle total entre la performance sportive, l'endroit où on a envie que le sportif nous fasse pleurer [...] et les gens allaient à l'opéra pour se pâmer. »
Cette exploration a mis en lumière la similitude entre les exigences physiques et émotionnelles des artistes et des athlètes. « Une culture physique et une culture du millimètre du muscle [...] qui est exactement la même pour le sportif que pour le chanteur », a-t-il ajouté. L’objectif commun : transmettre une dimension transcendante, proche du divin.
La mezzo-soprano Marina Viotti, qui figurait parmi les interprètes, a marqué l’année en multipliant les expériences musicales. Présente lors de la cérémonie d’ouverture des JO, elle a chanté Carmen aux côtés du groupe de métal Gojira, montrant une aisance dans des registres variés. À la rentrée, elle a dévoilé un album unique mêlant musiques de la Renaissance et créations contemporaines. Viotti commente : « John Dowland, compositeur de la Renaissance [...] c'est la modernité de cette musique et de ces textes, moi j’ai toujours été attirée par ce qui est un peu triste, ce qui est beau. »
Cette production mélange des sonorités inhabituelles comme celles d’un luth et des claviers des années 70, explorant des connexions entre des époques et des styles variés. « Ça sonne presque comme du rock-pop, un petit peu trip-hop [...] c'était vraiment une évidence », conclut-elle.
Cette exploration a mis en lumière la similitude entre les exigences physiques et émotionnelles des artistes et des athlètes. « Une culture physique et une culture du millimètre du muscle [...] qui est exactement la même pour le sportif que pour le chanteur », a-t-il ajouté. L’objectif commun : transmettre une dimension transcendante, proche du divin.
La mezzo-soprano Marina Viotti, qui figurait parmi les interprètes, a marqué l’année en multipliant les expériences musicales. Présente lors de la cérémonie d’ouverture des JO, elle a chanté Carmen aux côtés du groupe de métal Gojira, montrant une aisance dans des registres variés. À la rentrée, elle a dévoilé un album unique mêlant musiques de la Renaissance et créations contemporaines. Viotti commente : « John Dowland, compositeur de la Renaissance [...] c'est la modernité de cette musique et de ces textes, moi j’ai toujours été attirée par ce qui est un peu triste, ce qui est beau. »
Cette production mélange des sonorités inhabituelles comme celles d’un luth et des claviers des années 70, explorant des connexions entre des époques et des styles variés. « Ça sonne presque comme du rock-pop, un petit peu trip-hop [...] c'était vraiment une évidence », conclut-elle.