S'émerveiller de Venise et de ses beautés avec Claudie Gallay

L'écrivaine nous emmène dans une île de la lagune de Venise dans son tout dernier roman ‘‘Les jardins de Torcello’’ paru chez Actes Sud. Et elle met en avant la façon dont la beauté et l'émerveillement peuvent aider à soigner de nombreux maux.

Si vous n'avez jamais visiter Torcello, le livre de Claudie Gallay devrait vous donner furieusement envie de vous y rendre. « C'est la première Venise, avant que Venise n'existe. Les premiers habitants étaient là-bas. C'est une île pleine de lumière, pleine d'oiseaux. La nature est encore sauvage. Les gens qui vont à Venise ne la connaissent pas. Et moi, elle m'a éblouie. C'est un endroit qui m'apaise et qui est très romanesque. »

Et c'est donc l'endroit où se rend Jess, l'héroïne du roman, après le drame qu'elle a vécu. Et la beauté de l'endroit va lui être d'un immense réconfort. « Je pense que la beauté est indispensable de plus en plus. La beauté de la nature, la beauté des gens, la beauté des détails. Je pense qu'on n'a pas besoin de faire de grands voyages pour être émerveillé, pour être raccroché à la vie. Moi, dans mon écriture, c'est ça que je vais chercher. »

Claudie Gallay raconte également le souhait de l'un de ses personnages de faire revivre des jardins; malgré un risque du submersion immense. « C'est utopique cette création des jardins. Mais quelque part, c'est justement parce que c'est très difficile et que probablement c'est vain qu'il faut le faire. Et je crois fort que c'est le rêve, c'est notre force d'humain de faire des choses qui sont très compliquées. On n'est pas sûr d'y arriver. Ça n'arrivera peut-être pas, mais on va le faire le chemin. Et c'est ça qui fait que la vie est possible. »