Grégoire Bouillier est-il fou ?

L'écrivain, sous couvert de son avatar Bmore, s'est lancé dans une enquête extrêmement fouillée sur les Nymphéas de Claude Monnet après avoir éprouvé un immense malaise à la vision d'une des toiles. Avec une certitude : le peintre a dissimulé des cadavres dans son œuvre.

Quiconque regarde une des toiles de la série des Nymphés de Monnet y verra sûrement un paysage bucolique et un chef d'œuvre de l'impressionnisme. Grégoire Bouillier lui y a immédiatement vu un cimetière. Est-il devenu dingue ? Non, au terme de 427 pages qui s'apparentent à une biographie en creux de Claude Monnet, l'écrivain nous prouve qu'il a vu juste.

« Mon enquête est très rigoureuse, menée par mon avatar qui est l'inspecteur Bmore. Et je vais aller de surprise en surprise. Il y a le contexte de la guerre. Il y a son fils qui est sur le front. Il y a le fait qu'il est en train de perdre la vue. Et puis, il y a sa femme qui arrive. Et en fait, le livre bascule au moment où je me pose la question de savoir pourquoi des Nymphéas ? Parce que Monet a peint pendant 30 ans des Nymphéas (...) et on va découvrir que les Nymphéas, il ne vaut mieux ne pas offrir ça quand on est amoureux ! ».

Et si voulez en savoir plus, l'inspecteur Bmore, l'irrésistible double littéraire de Grégoire Bouiller vous révèlera tous ses secrets. Retrouvera-t-on d'ailleurs ce personnage dans les prochains livres de l'écrivain ? « Alors ça, je ne sais pas. Dlivre ans le précédent, il est accompagné de son assistante, Penny. Et moi, je ne voulais pas refaire la même chose. Donc Penny, elle, se désolidarise de l'enquête sur les Nymphéas. Et peut-être que la prochaine fois, c'est Bimore qui écrira sur l'affaire Grégoire Bouillier ! »

‘‘Le syndrome de l'Orangerie’’ a paru chez Flammarion.