Pourquoi le fauchage est-il indispensable à la sécurité sur l’A63 Landes ?
date 08/02/2025 - 05:33 | micro_reportage Samuel Buquet
Deux fois par an, les équipes d’Egis Exploitation Aquitaine réalisent des campagnes de fauchage en bord d’autoroute. Au-delà de l’entretien paysager, ces opérations sont essentielles pour garantir la visibilité des panneaux, sécuriser les arrêts d’urgence et limiter les risques d’incendie.

© Egis
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Pourquoi le fauchage est-il indispensable à la sécurité sur l’A63 Landes ?
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Si vous circulez sur l’A63 Landes, vous avez sûrement remarqué des engins en action le long des accotements. Ces opérations de fauchage, réalisées deux fois par an, ne servent pas uniquement à entretenir la végétation. « L’objectif principal est de garantir une très bonne visibilité sur toute la signalisation et de permettre aux usagers de se mettre en sécurité en cas de panne », explique Cédric Dussaussay, responsable viabilité chez Egis Exploitation Aquitaine.
Les campagnes de fauchage ont lieu en juin, avant les grands départs en vacances, puis en octobre-novembre. « Nous fauchons d’abord derrière les glissières de sécurité sur environ 3 à 4 mètres, afin que la signalisation reste bien visible et que les conducteurs puissent anticiper les indications routières », précise Cédric Dussaussay.
En hiver, l’intervention est plus poussée : la végétation entre les glissières et la clôture est coupée pour éviter qu’elle ne devienne trop envahissante. « Cela nous permet aussi de contrôler l’état des clôtures et de nous assurer qu’aucun gibier ne peut pénétrer sur l’autoroute », ajoute-t-il.
Le fauchage joue également un rôle essentiel pour les automobilistes en difficulté. « En cas de panne, il est important de pouvoir se réfugier derrière la glissière de sécurité », rappelle Cédric Dussaussay. Une végétation trop dense pourrait compliquer cet accès et mettre en danger les usagers contraints de sortir de leur véhicule.
En été, l’herbe sèche en bord de chaussée peut devenir un facteur aggravant en cas de départ de feu. « Un fauchage régulier permet de limiter la propagation des incendies en réduisant la quantité de végétation inflammable », explique le responsable viabilité. Une mesure de prévention essentielle dans une région où les températures estivales peuvent être élevées.
Chaque campagne de fauchage est aussi l’occasion de réaliser d’autres tâches d’entretien. « Quand nous neutralisons une voie pour faucher, nous en profitons pour vérifier l’assainissement, nettoyer les murs anti-bruit et entretenir la signalisation », précise Cédric Dussaussay. Cette approche permet d’optimiser les interventions et de limiter la gêne pour les automobilistes.
Les campagnes de fauchage ont lieu en juin, avant les grands départs en vacances, puis en octobre-novembre. « Nous fauchons d’abord derrière les glissières de sécurité sur environ 3 à 4 mètres, afin que la signalisation reste bien visible et que les conducteurs puissent anticiper les indications routières », précise Cédric Dussaussay.
En hiver, l’intervention est plus poussée : la végétation entre les glissières et la clôture est coupée pour éviter qu’elle ne devienne trop envahissante. « Cela nous permet aussi de contrôler l’état des clôtures et de nous assurer qu’aucun gibier ne peut pénétrer sur l’autoroute », ajoute-t-il.
Le fauchage joue également un rôle essentiel pour les automobilistes en difficulté. « En cas de panne, il est important de pouvoir se réfugier derrière la glissière de sécurité », rappelle Cédric Dussaussay. Une végétation trop dense pourrait compliquer cet accès et mettre en danger les usagers contraints de sortir de leur véhicule.
En été, l’herbe sèche en bord de chaussée peut devenir un facteur aggravant en cas de départ de feu. « Un fauchage régulier permet de limiter la propagation des incendies en réduisant la quantité de végétation inflammable », explique le responsable viabilité. Une mesure de prévention essentielle dans une région où les températures estivales peuvent être élevées.
Chaque campagne de fauchage est aussi l’occasion de réaliser d’autres tâches d’entretien. « Quand nous neutralisons une voie pour faucher, nous en profitons pour vérifier l’assainissement, nettoyer les murs anti-bruit et entretenir la signalisation », précise Cédric Dussaussay. Cette approche permet d’optimiser les interventions et de limiter la gêne pour les automobilistes.
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