Jessie Kampman, entre mer et vent
date 17/07/2023 - 10:19 | micro_reportage Aurélie Mignone
Vice-Championne d’Europe en 2022, double Championne d’Europe 420 et 5e Mondiale 420… À 23 ans, le palmarès de Jessie Kampman est déjà très impressionnant. La kite foileuse pourrait décrocher son ticket pour Paris 2024. Rencontre...
© Giovanni Mitolo
Jessie Kampman, entre mer et vent
Jessie Kampman, entre mer et vent
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Avec des parents férus de voile, Jessie est vite emmenée sur l’eau, et ne la quitte plus depuis ses 7 ans : « J’ai commencé la compétition comme tous les voileux sur des optimistes, enchaînée avec d’autres dériveurs avant de passer sur le kitefoil en 2019. »
La discipline devient un support olympique, et sera disputée pour la première fois aux JO de Paris 2024.
Le kitefoil, c’est en quelque sorte du kitesurf version pro : une immense voile pour tracter et soulever, mais une double planche pour couper l’eau et naviguer au-dessus du niveau de la mer. Et c’est aujourd’hui le sport le plus rapide sur l’eau, avec des pointes d’accélération à 35 nœuds pour les filles (près de 70 km/h), 40 nœuds pour les garçons, que Jessie compte bien « surpasser un jour » !
Un entraînement rigoureux aussi avec une routine bien établie : bon sommeil, bonne alimentation, musculation le matin puis sur l’eau toute l’après-midi, avec encadrement ou en solo, puis étirements avant de recommencer le lendemain et quasiment tous les jours de la semaine. Elle a d’ailleurs bien du mal à ne pas prendre la mer tous les jours : « Difficile de se retenir quand on se fixe des objectifs, mais les temps de repos sont nécessaires, car les blessures arrivent vite. »
Un sport non sans risque, bien que pratiqué avec casque et protections.
Habituée à la compétition, les Jeux restent un gros challenge : « On s’entraîne pendant 4 ans, finalement ça passe très vite… » Et si Jessie Kanpman est sélectionnée pour Paris 2024, ces JO auront une saveur particulière, avec des épreuves sur le plan d’eau de Marseille où elle s’entraîne déjà, au Pôle France Voile qui a d’ailleurs fait peau neuve : « La famille et les proches seront là et puis ça pourrait être mes premiers JO ! »
La discipline et l’adrénaline rythment le quotidien de cette athlète tout sourire, qui tente malgré tout, de conserver quelque temps de repos dans un entrainement intensif, quasi tous les jours sur l’eau, dans son élément entre mer et vent, « c’est incroyable d’être libre sur l’eau ! Juste connectée à la planche par les pieds et à la voile par le harnais… On dirait des danseuses quand on effectue nos manœuvres ». Une danseuse aux cheveux blonds-soleil, qui a trouvé son support olympique et sa voie. On ne peut que lui souhaiter bon vent.
La discipline devient un support olympique, et sera disputée pour la première fois aux JO de Paris 2024.
Le kitefoil, c’est en quelque sorte du kitesurf version pro : une immense voile pour tracter et soulever, mais une double planche pour couper l’eau et naviguer au-dessus du niveau de la mer. Et c’est aujourd’hui le sport le plus rapide sur l’eau, avec des pointes d’accélération à 35 nœuds pour les filles (près de 70 km/h), 40 nœuds pour les garçons, que Jessie compte bien « surpasser un jour » !
Un entraînement rigoureux aussi avec une routine bien établie : bon sommeil, bonne alimentation, musculation le matin puis sur l’eau toute l’après-midi, avec encadrement ou en solo, puis étirements avant de recommencer le lendemain et quasiment tous les jours de la semaine. Elle a d’ailleurs bien du mal à ne pas prendre la mer tous les jours : « Difficile de se retenir quand on se fixe des objectifs, mais les temps de repos sont nécessaires, car les blessures arrivent vite. »
Un sport non sans risque, bien que pratiqué avec casque et protections.
Habituée à la compétition, les Jeux restent un gros challenge : « On s’entraîne pendant 4 ans, finalement ça passe très vite… » Et si Jessie Kanpman est sélectionnée pour Paris 2024, ces JO auront une saveur particulière, avec des épreuves sur le plan d’eau de Marseille où elle s’entraîne déjà, au Pôle France Voile qui a d’ailleurs fait peau neuve : « La famille et les proches seront là et puis ça pourrait être mes premiers JO ! »
La discipline et l’adrénaline rythment le quotidien de cette athlète tout sourire, qui tente malgré tout, de conserver quelque temps de repos dans un entrainement intensif, quasi tous les jours sur l’eau, dans son élément entre mer et vent, « c’est incroyable d’être libre sur l’eau ! Juste connectée à la planche par les pieds et à la voile par le harnais… On dirait des danseuses quand on effectue nos manœuvres ». Une danseuse aux cheveux blonds-soleil, qui a trouvé son support olympique et sa voie. On ne peut que lui souhaiter bon vent.
