Les bambous du Mandarin dans le Var
date 12/08/2023 - 05:34 | micro_reportage Nadine Mistre
Dans la vallée de la Haute-Siagne, ce jardin vous accueille dans un havre de fraicheur et de verdure avec ses nombreuses variétés de bambous mais pas seulement. La balade vous apportera sérénité et détente.

Les bambous du Mandarin dans le Var
Les bambous du Mandarin dans le Var
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« Quand je suis arrivé ici, il y a une vingtaine d'années, il n'y avait rien. Tout était à l'abandon... », raconte Benoît Béraud, le gardien de la bambouseraie du Mandarin. Ce passionné a planté sur ce terrain près de 80 variétés de cette plante. « Le bambou, c'est de la même famille que le gazon, de l'avoine, les graminées. Le bambou a des records de croissance. Elle peut pousser d'un mètre par jour. On dit qu'on la voit pousser. »
Cet espace de verdure est le lieu idéal pour se déconnecter de la réalité. L'espace d'un instant, entre le coulis de l'eau, les chants d'oiseaux... Benoît Béraud aime bien donner un petit coup de gong dans ce qu'il appelle la cathédrale végétale.
« La lumière du soleil est filtrée par les feuilles et avec tous ces tubes verticaux cela ressemble à un orgue » précise-t-il. Les bambous les plus grands peuvent atteindre 35 mètres de haut en seulement trois mois. Ceux de la bambouseraie arrivent à 18 mètres pour des variétés adaptées au climat méditerranéen. « Ceux qui aiment les bambous hésitent à en planter à cause de leur système racinaire qui a tendance à envahir. Ce côté envahissant peut être intéressant pour fixer les terrains retenir les sols, il y aurait moins de cas d'inondation. » selon Benoît Béraud. Dans la quiétude des lieux, un son discordant retentit : un âne brait. C'est le ‘‘monstre’’ de la bambouseraie qui s'éveille.
« Il faut faire rêver les gens. Ceux qui viennent ici repartent transformés » conclut notre hôte.
Cet espace de verdure est le lieu idéal pour se déconnecter de la réalité. L'espace d'un instant, entre le coulis de l'eau, les chants d'oiseaux... Benoît Béraud aime bien donner un petit coup de gong dans ce qu'il appelle la cathédrale végétale.
« La lumière du soleil est filtrée par les feuilles et avec tous ces tubes verticaux cela ressemble à un orgue » précise-t-il. Les bambous les plus grands peuvent atteindre 35 mètres de haut en seulement trois mois. Ceux de la bambouseraie arrivent à 18 mètres pour des variétés adaptées au climat méditerranéen. « Ceux qui aiment les bambous hésitent à en planter à cause de leur système racinaire qui a tendance à envahir. Ce côté envahissant peut être intéressant pour fixer les terrains retenir les sols, il y aurait moins de cas d'inondation. » selon Benoît Béraud. Dans la quiétude des lieux, un son discordant retentit : un âne brait. C'est le ‘‘monstre’’ de la bambouseraie qui s'éveille.
« Il faut faire rêver les gens. Ceux qui viennent ici repartent transformés » conclut notre hôte.
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