Le ‘‘Truffadou’’ dans le Lot, un train avec vue
date 14/06/2024 - 17:54 | micro_reportage Quentin Lachese
Les ouvriers qui ont construit cette ligne ne se doutaient certainement pas que la vue qu'ils avaient sous les yeux deviendrait un des plus beaux panoramas des trains touristiques de France. Embarquement à bord du ‘‘Truffadou’’ pour une balade qui mêle patrimoine, géographie et un soupçon de gastronomie...
© Train à vapeur de Martel- CFTHQ
Le ''Truffadou'' dans le Lot, un t…
Le ''Truffadou'' dans le Lot, un train avec vue
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Qu'importe la destination, qu'importe la locomotive, s'il y a bien une raison d'emprunter le ‘‘Truffadou’’, c'est pour la vue qu'il offre sur la vallée de la Dordogne. Au départ de Martel, rien ne laisse présager un tel spectacle. Le passager, en quittant la station, peut admirer la collection de matériel de l'association du Chemin de Fer du Haut-Quercy (CFHQ) avant de s'enfoncer dans une tranchée boisée très agréable l'été. Un paysage, somme toute, très ferroviaire le long de cette portion désaffectée de l'artère Aurillac-Bordeaux... C'est à la sortie d'un tunnel que tout change. La ligne se trouve subitement à flanc de falaise et à 80m de hauteur. « On a la vue sur le cirque de Floirac, la vallée de la Dordogne, deux châteaux et un panorama jusqu'aux contreforts du Massif central » précise Bertrand Lacarrière, le président du CFHQ.
À bord des voitures, une sonorisation permet de profiter des commentaires d'un ou d'une guide et ce jour-là, c'est Lauriane qui est au micro. Les passagers ont tout le loisir d'en savoir plus sur l'histoire du ferroviaire dans la région et les tensions que son arrivée a créées. Notamment chez les gabariers sur la Dordogne : « Ils avaient le monopole du transport de marchandises sur la rivière. Quand le train est arrivé, leur métier à totalement disparu » nous explique la jeune guide.
C'est une marchandise très précieuse qui a, par ailleurs, donné son nom au train : « Martel était l'ancienne capitale de la vicomté et il y avait un important marché aux truffes » raconte Bertrand Lacarrière. « Les truffes partaient par petits colis par le train et embaumaient toutes les gares environnantes. Les gens ont ainsi appelé le train amicalement le ‘‘Truffadou’’. »
Les plus ferrovipathes (nom donné aux passionnés du monde ferroviaire) seront comblés à leur retour en gare de Martel en allant visiter le musée de l'association.
À bord des voitures, une sonorisation permet de profiter des commentaires d'un ou d'une guide et ce jour-là, c'est Lauriane qui est au micro. Les passagers ont tout le loisir d'en savoir plus sur l'histoire du ferroviaire dans la région et les tensions que son arrivée a créées. Notamment chez les gabariers sur la Dordogne : « Ils avaient le monopole du transport de marchandises sur la rivière. Quand le train est arrivé, leur métier à totalement disparu » nous explique la jeune guide.
C'est une marchandise très précieuse qui a, par ailleurs, donné son nom au train : « Martel était l'ancienne capitale de la vicomté et il y avait un important marché aux truffes » raconte Bertrand Lacarrière. « Les truffes partaient par petits colis par le train et embaumaient toutes les gares environnantes. Les gens ont ainsi appelé le train amicalement le ‘‘Truffadou’’. »
Les plus ferrovipathes (nom donné aux passionnés du monde ferroviaire) seront comblés à leur retour en gare de Martel en allant visiter le musée de l'association.
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