Le rail pour décarboner le transport de marchandises
date 11/04/2025 - 19:10 | micro_reportage Marie-Dominique Berto
Pour réduire l’empreinte carbone du transport de marchandises, il faut mettre les camions sur les rails. Ces 2 modes de transports sont complémentaires. A Aix-en-Provence, la société Modalis propose des solutions techniques pour faciliter le transfert.
© Modalis
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Le rail pour décarboner le transport de marchandises
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La société Modalis, basée à Aix en Provence, est l'un des lauréats de la 4ᵉ édition des entreprises engagées. Elle fait partie aussi des 15% d’entreprises les plus performantes en matière de développement durable. Décarboner la route c’est l’objectif de cette société qui propose des solutions logistiques intermodales, comme l’explique son président Bernard Mei : « C’est l’ADN du groupe Modalis dont le métier est de décarboner la chaine logistique de transport de marchandises. Ça se traduit par mettre les camions sur des rails ou sur des bateaux pour désengorger les routes, économiser de l’énergie et du CO2. »
En France le transport de marchandises est responsable de 15% des émissions de CO2. 0,4% pour le rail qui véhicule seulement 11% des marchandises. « Je vais être politiquement incorrect : le rail n’est pas fiable à cause de mouvements sociaux à répétition. Et puis il y a eu des sous investissements au niveau ferroviaire pour entretenir le réseau de chemin de fer. Le transport routier en revanche est fiable, de qualité, avec une grande ponctualité. »
La France est le mauvais élève de l’Europe en matière de rail-route avec seulement 11% des marchandises transportées, contre 19% pour l’Allemagne, 45% pour l’Autriche, 75% pour la Suisse. « Pourtant la France a un grand réseau et des grandes distances, assure Bernard Mei, qui permettraient vraiment de développer le rail. Depuis le COVID il y a une prise de conscience des industriels qui sont prêt à payer un peu plus cher pour que leurs marchandises soient transportées de manière plus durable. »
Décarboner l’industrie au sens large passe par un mélange de solutions, rail, route, bateaux, voies fluviales sont complémentaires. En 2022 les voies navigables ont acheminé 50 millions de tonnes de marchandises, soit l’équivalent de 2 millions et demi de camions et permis d’économiser 600 000 tonnes de CO2.
En France le transport de marchandises est responsable de 15% des émissions de CO2. 0,4% pour le rail qui véhicule seulement 11% des marchandises. « Je vais être politiquement incorrect : le rail n’est pas fiable à cause de mouvements sociaux à répétition. Et puis il y a eu des sous investissements au niveau ferroviaire pour entretenir le réseau de chemin de fer. Le transport routier en revanche est fiable, de qualité, avec une grande ponctualité. »
La France est le mauvais élève de l’Europe en matière de rail-route avec seulement 11% des marchandises transportées, contre 19% pour l’Allemagne, 45% pour l’Autriche, 75% pour la Suisse. « Pourtant la France a un grand réseau et des grandes distances, assure Bernard Mei, qui permettraient vraiment de développer le rail. Depuis le COVID il y a une prise de conscience des industriels qui sont prêt à payer un peu plus cher pour que leurs marchandises soient transportées de manière plus durable. »
Décarboner l’industrie au sens large passe par un mélange de solutions, rail, route, bateaux, voies fluviales sont complémentaires. En 2022 les voies navigables ont acheminé 50 millions de tonnes de marchandises, soit l’équivalent de 2 millions et demi de camions et permis d’économiser 600 000 tonnes de CO2.
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