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Accueil | Replay | Vie Pratique | Que Choisir ? | Le nouveau Nutri-Score : des critères renforcés pour mieux informer les consommateurs

Le nouveau Nutri-Score : des critères renforcés pour mieux informer les consommateurs

date 27/03/2025 - 15:39 | micro_reportage Charles Daudon
Un nouveau Nutri-Score va apparaître sur les emballages. Cette version améliorée permet une meilleure différenciation des produits en prenant en compte des avancées scientifiques sur la nutrition. Les aliments riches en sel, en sucre et en graisses saturées seront plus sévèrement notés, tandis que les huiles saines et les poissons gras seront mieux valorisés. Malgré ces avancées, son affichage reste facultatif, ce qui limite son impact.
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© Adobe Stock 
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Le Nutri-Score évolue. Ce système d’étiquetage nutritionnel, adopté dans sept pays européens, intègre désormais des critères plus stricts pour mieux différencier les produits transformés. « Il permettra de mieux différencier les produits industriels dont on ne connaît pas l’intérêt nutritionnel », explique Olivier Andrault, chargé de mission alimentation et nutrition à l'UFC-Que Choisir : « Les pizzas, céréales du petit-déjeuner et autres aliments riches en sel, sucre ou graisses saturées seront moins bien classés si leurs compositions ne sont pas améliorées. » À l’inverse, certains produits jugés plus sains, comme les huiles d’olive et de colza, les noix ou encore les poissons gras, bénéficieront d’une meilleure classification.

Autre changement notable : la prise en compte des études récentes sur la viande rouge et la charcuterie. « Il y a maintenant suffisamment d’études qui montrent que leur consommation excessive contribue à l’augmentation des cancers colorectaux. C’est donc une avancée que ces produits soient désormais moins bien notés. » Les produits laitiers liquides, jusqu’ici favorisés, seront aussi réévalués, précise-t-il : « Le lait est intéressant pour les jeunes enfants, mais certains produits laitiers bénéficiaient d’une note trop avantageuse. Cela a été corrigé. » Certains fromages, en revanche, pourraient voir leur score s’améliorer s’ils contiennent moins de sel ou de graisses saturées.

Malgré ces ajustements, un problème demeure : l’absence d’obligation d’affichage. « C’est le manque de courage politique en France, comme ailleurs », regrette Olivier Andrault : « Le Nutri-Score reste au bon vouloir des industriels, qui l’affichent uniquement lorsque leurs produits sont bien notés. » Pourtant, selon lui, rendre le Nutri-Score obligatoire serait bénéfique pour les consommateurs comme pour les marques : « Quand un industriel voit qu’un de ses produits est mal classé, il met des moyens pour améliorer sa recette. C’est gagnant-gagnant. »

En attendant une éventuelle obligation, les consommateurs peuvent se tourner vers l’application ‘‘Quel produit’’ de l’UFC-Que Choisir pour découvrir le nouveau Nutri-Score avant qu’il ne soit affiché sur tous les emballages.
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