L'histoire de l'Industrie Drapière à Carcassonne
date 05/09/2024 - 17:55 | micro_reportage La rédaction
Au XVIIIe siècle, la ville a forgé sa réputation et s'est enrichie grâce à la fabrication du drap de laine… Cette épopée industrielle est mise en lumière à la Maison de la Laine et du Drap.
©OMT Carcassonne
L'histoire de l'Industrie Drapière…
L'histoire de l'Industrie Drapière à Carcassonne
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C'est près de l'ancienne manufacture royale de draps que se trouve la Maison de la Laine et du Drap. Elle retrace l'histoire de cette industrie qui employait environ 10.000 personnes. Vous découvrez les différentes étapes de fabrication d'un drap de laine, de l'élevage du mouton Mérinos, originaire d'Espagne et introduit dans le sud de la France, jusqu'à la fabrication du tissu. Et ça commence par la tonte du mouton. On obtient de la laine qu'il faut d'abord trier, comme l'explique Diane, guide conférencière à la Maison de la Laine : « À partir de ce triage, on va avoir plusieurs paquets de laine que l'on va pouvoir nettoyer. Et à la fin, on obtient une laine toute propre, qui est bien blanche, mais qui est encore pleine de nœuds. »
Cette laine, vous la voyez sur place dans un tonneau et vous pouvez même la toucher, comme le raconte la jeune Iris : « Il y avait un petit panier avec de la laine de mouton toute propre, donc qui venait d'être nettoyée et il y a une grande différence. Parce que j'ai touché, c'est tout doux. »
Il faut ensuite démêler la laine…. c'est l'étape du cardage, que nous détaille la guide conférencière : « Il faut séparer les fibres de laine pour pouvoir la rendre plus mousseuse, plus homogène. À partir de cette laine-là, on va pouvoir commencer à filer. Et le filage permettait d'obtenir des bobines de fil utilisées pour les métiers à tisser ensuite [...] À la fin, on va obtenir un grand drap. Ensuite, nous passons à la teinture. Ici, à Carcassonne, il y avait des maîtres teinturiers qui avaient leurs propres recettes et leurs propres secrets de fabrication. »
Et pour fabriquer les couleurs, on utilisait les plantes et les pigments naturels, comme le racontent les participants à la visite : « Le plus connu évidemment dans la région, c'est le pastel. On avait ce bleu typique, il y a les cochenilles aussi, l'indigo, la garance. On utilisait les plantes. »
Pour compléter la découverte de l'épopée Drapière, des ateliers sont également proposés.
Cette laine, vous la voyez sur place dans un tonneau et vous pouvez même la toucher, comme le raconte la jeune Iris : « Il y avait un petit panier avec de la laine de mouton toute propre, donc qui venait d'être nettoyée et il y a une grande différence. Parce que j'ai touché, c'est tout doux. »
Il faut ensuite démêler la laine…. c'est l'étape du cardage, que nous détaille la guide conférencière : « Il faut séparer les fibres de laine pour pouvoir la rendre plus mousseuse, plus homogène. À partir de cette laine-là, on va pouvoir commencer à filer. Et le filage permettait d'obtenir des bobines de fil utilisées pour les métiers à tisser ensuite [...] À la fin, on va obtenir un grand drap. Ensuite, nous passons à la teinture. Ici, à Carcassonne, il y avait des maîtres teinturiers qui avaient leurs propres recettes et leurs propres secrets de fabrication. »
Et pour fabriquer les couleurs, on utilisait les plantes et les pigments naturels, comme le racontent les participants à la visite : « Le plus connu évidemment dans la région, c'est le pastel. On avait ce bleu typique, il y a les cochenilles aussi, l'indigo, la garance. On utilisait les plantes. »
Pour compléter la découverte de l'épopée Drapière, des ateliers sont également proposés.
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