Comment reconnaître les vrais et les faux PV ?
date 27/03/2025 - 15:19 | micro_reportage Francine Thomas
Les arnaques aux faux PV se multiplient, notamment par mail et SMS. Notre consultant juridique, Maître Éric de Caumont, avocat spécialisé dans le droit des automobilistes, explique comment distinguer une contravention réelle d'une tentative d'escroquerie.
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Comment reconnaître les vrais et les faux PV ?
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Vous avez peut-être déjà reçu une notification par SMS ou par mail vous indiquant que vous devez régler une contravention. Mais peut-on vraiment recevoir un PV par ces canaux ? Maître Éric de Caumont est clair : « Par téléphone ? Hors de question. »
Les SMS annonçant un retard de paiement d'une amende sont donc systématiquement des arnaques. En revanche, la situation est différente pour les courriels puisqu'il est tout à fait réglementaire d'envoyer des contraventions par mail. Dès lors, comment être certain de leur authenticité ?
Le premier réflexe à adopter est de vérifier l'adresse de l'expéditeur, pour vérifier qu'elle paraît crédible. Mais la meilleure parade, avant de payer quoi que ce soit, est de se rendre sur le site de l'ANTAI, l'agence nationale du traitement automatisé des infractions, pour vérifier que le numéro de la contravention est bien valide.
Selon Maître de Caumont, les contraventions sont encore majoritairement envoyées par courrier postal. Cependant, il est prévisible que l'envoi par mail se développe : « Envoyer un mail pour l'État, c'est beaucoup moins cher, en termes de personnel et d'affranchissement. » Face à ce changement, il est primordial de ne pas rejeter systématiquement un PV électronique en pensant qu'il s'agit d'un spam. « Ça vous oblige à être super vigilant » estime l'avocat.
Les SMS annonçant un retard de paiement d'une amende sont donc systématiquement des arnaques. En revanche, la situation est différente pour les courriels puisqu'il est tout à fait réglementaire d'envoyer des contraventions par mail. Dès lors, comment être certain de leur authenticité ?
Le premier réflexe à adopter est de vérifier l'adresse de l'expéditeur, pour vérifier qu'elle paraît crédible. Mais la meilleure parade, avant de payer quoi que ce soit, est de se rendre sur le site de l'ANTAI, l'agence nationale du traitement automatisé des infractions, pour vérifier que le numéro de la contravention est bien valide.
Selon Maître de Caumont, les contraventions sont encore majoritairement envoyées par courrier postal. Cependant, il est prévisible que l'envoi par mail se développe : « Envoyer un mail pour l'État, c'est beaucoup moins cher, en termes de personnel et d'affranchissement. » Face à ce changement, il est primordial de ne pas rejeter systématiquement un PV électronique en pensant qu'il s'agit d'un spam. « Ça vous oblige à être super vigilant » estime l'avocat.
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