''Monstre, l'histoire d'Ed Gein'': psychose et fascination culturelle
Dans l’Amérique rurale des années 50, l’histoire d’Ed Gein, tueur en série et profanateur de tombes, redéfinit les contours de l’horreur moderne. Entre isolement, psychose et fascination culturelle, la 3ᵉ saison de ''Monstre'' interroge les origines du mal et son influence durable sur le cinéma. Une plongée dérangeante dans les racines du cauchemar américain.
Dernière modification : 08/10/2025 09:15

Quand les monstres surgissent, les peurs s’ancrent, et l’horreur devient culturelle.
© NetflixDans les années 50, au cœur du Wisconsin rural, Gein vit seul dans une ferme délabrée. Reclus, discret, il cache derrière ses murs une réalité macabre : profanation de tombes, meurtres, obsession pathologique pour sa mère. La série s’attache à montrer comment cet homme, isolé et psychotique, a redéfini les contours de l’horreur moderne.
« Ce n’est pas un monstre, c’est un homme et c’est ça, le plus effrayant », entend-on dans la bande-annonce. Car au-delà des faits, Monstres interroge notre fascination pour les figures criminelles et leur influence sur la culture populaire. Les crimes de Gein ont inspiré les plus grands films d’horreur : ‘‘Psychose’’, ‘‘Massacre à la tronçonneuse’’, ‘‘Le Silence des agneaux’’. Il est devenu, malgré lui, le prototype du tueur fictif. La mise en scène est sobre, presque clinique. Les décors glacés, les silences pesants et les dialogues minimalistes renforcent l’atmosphère oppressante. La série ne cherche pas à choquer, mais à comprendre. Elle explore les racines du mal, là où l’horreur devient culturelle.
Disponible dès maintenant sur Netflix, ‘‘Monstre : Ed Gein’’ s’inscrit dans une tendance lourde du récit criminel : celle qui brouille les frontières entre réalité et fiction, entre fascination et effroi.

La série d’anthologie revient avec une 3ᵉ saison glaçante.
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