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Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | Max Boublil en mode Re-Play

Max Boublil en mode Re-Play

date 09/03/2020 - 16:51 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Max Boublil est, en ce début d'année, à l'affiche de « Play », film co-écrit avec son compère Anthony Marciano. Ambiance vintage pour ce film qui replonge le spectateur au cœur des années 90.
illustration de Max Boublil en mode Re-Play
Photo du film "Play" 
 Max Boublil en mode Re-Play
 Max Boublil en mode Re-Play
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« Le permis, c’est le seul diplôme que j’ai jamais eu »

Play est un film où l'on suit les aventures de Max, qui se voit offrir une caméra vidéo pour ses 13 ans et qui décide à 40 ans de monter toutes ces images glanées, retraçant une bonne partie de sa vie et de celle de son groupe d’amis. « Play » est surtout un film intergénérationnel, selon Max Boublil : « C’est vrai qu’en faisant les projections, on se rend compte que les 15-25 ans sont vachement touchés par ce film parce que ce sont des choses qu’ils sont en train de vivre. Les « Action Vérité », les premières soirées, le permis, le bac … donc ils rentrent dans le film ».

D’ailleurs de nombreuses scènes du film sont directement inspirées de la vraie vie du comédien, comme par exemple l’épisode du premier jour de permis :
« J’ai fait une queue de poisson à un mec qui est sorti de sa voiture avec un tournevis, et j’ai fait ce geste plein de courage du verrouillage des portes. Le permis, c’était très difficile. C’est le seul diplôme que j’ai jamais eu. Je dois dire que je ne suis pas un super conducteur, je ne prends jamais l’autoroute, parce que je n’en ai pas assez l’habitude, et je suis très apeuré sur l’autoroute. Je n’ai jamais été un foufou sur la route, j’ai toujours été prudent».

Côté souvenirs de route, Max Boublil se souvient surtout de la vieille voiture de son père :
«Une vieille Mercedes des années 50-60 toute cabossée, il n’y avait pas de ceinture, mes parents m’emmenaient à la patinoire de Franconville avec, j’ai beaucoup de souvenir dans cette voiture »

« C’est tellement bien fait que certaines personnes pensent que c’est vraiment des cassettes qu’on a ressorti »

Max Boublil a co-écrit « Play » avec son complice Anthony Marciano. C’est ce dernier qui a réalisé le long-métrage et qui a eu l’idée du scénario : « Il a dit : ce serait bien de faire un film où la caméra est immersive, où elle est comme un personnage. Pour faire ce film où un mec à l’aube de ses 40 ans veut repasser le film de sa vie, on a listé des scènes clés de nos vies, par exemple le passage à l’an 2000, les premières déclarations d’amour …, on a vu qu’on en avait plein en commun et c’est comme ça qu’on a démarré l’écriture ».
Dans Play, c’est toute l’ambiance des années 90 qui est ainsi recréée : « c’est tellement bien fait que certaines personnes pensent que c’est vraiment des cassettes qu’on a ressorti de ma vie. Pour faire le film, on a revu des vidéos de notre enfance Anthony et moi, et ça nous a foutu un petit blues, on s’est vu dans nos apparts quand on était petit, avec nos parents et nos copains plus jeunes.»
Sur la forme, filmer en « Found Footage » (littéralement images retrouvées), c’est-à-dire produire des images en apparence amateur et « vintage » a représenté un vrai défi, à la fois technique et artistique : « C’était hyper-compliqué, il faut savoir que le film s’est fait avec des caméras de cinéma, et dans le jeu d’acteur c’était contraignant parce qu’il fallait regarder souvent la caméra, il fallait s’adresser aux autres, ce n’était que des plans séquences, il fallait beaucoup répéter en amont, et recréer l’époque n’a pas été évident.

« Pour un film sur les années 90, si on n’a pas les tubes de l’époque ça ne marchera pas »

Dans « Play », la bande-son joue également un rôle primordial : «Quand on a écrit le film, on est allé voir les producteurs, et on leur a dit : On a eu l’idée d’un film qui ne coûte pas cher (déjà on s’est trompé), et on leur a dit : on veut un sacré budget pour acheter des musiques. Pour un film sur les années 90, si on a pas les tubes de l’époque ça marchera pas.
On a eu du Jamiroquaï, les Pixies, Wonderwall d’Oasis, tous les sons qui nous rappelaient cette époque. On a même eu « Hélène et les Garçons ».

Et qu’en est-il du Max Boublil chanteur et humoriste ? « Je m’apprête à remonter sur scène pour un nouveau spectacle, mais je prends beaucoup de plaisir à tourner des films, donc je vais me contenter de ces 2 choses. En tant de chanteur, je chantais plutôt des blagues. Peut-être qu’un jour je ferai de la chanson mais pas pour l’instant. »

Côté cinéma, Max Boublil sera prochainement à l’affiche de deux autres films : « Selfie, avec Blanche Gardin, Manu Payet, Elsa Zilberstein, et J’Irai Mourir dans les Carpates, la première réalisation de fiction pour Antoine de Maximy (vu à la télévision dans J’Irai Dormir Chez Vous). »

Et pour applaudir Max Boublil sur scène il faudra attendre le mois de février, à l’Européen : « Je raconte ma vie, je raconte ce que c’est d’avoir 2 filles, une qui est fan de Booba et l’autre qui est dans la lune, je parle de mon point de vue sur la politique, j’aborde plein de thèmes et je suis assez fier de ce spectacle. »

La bande-annonce du film « Play »

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