Les « ménagères de -50 ans » regardent moins la télé !
date 14/03/2020 - 02:33 | micro_reportage Sébastien Dath
Thierry Moreau nous révèle que les « responsables des achats de -50ans avec enfant », cibles des publicitaires, désertent la télé.
Les "ménagères de -50 ans" regarde…
Les "ménagères de -50 ans" regardent moins la télé !
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Notre spécialiste des médias nous rappelle tout d’abord le principe : « c’est la cible que recherche absolument une émission, c’est à dire qu’une émission peut faire un bon score en nombre de téléspectateurs et avoir un nombre de ménagères assez faible, ou à contrario faire un score moyen mais être très fort sur les responsables des achats ».
Le problème pour les publicitaires, c’est « qu’en 2019 elles ont regardé 14 minutes de moins la télévision (par jour, en moyenne), ce qui est une baisse plus importante (en pourcentage) que celles des 15-34 ans dont on dit souvent que les jeunes désertent la télévision… En moins de 10 ans, elles ont déserté la télévision pour une durée de 50 minutes par jour, c’est beaucoup » !
Thierry Moreau insiste en expliquant qu’ « il y a 4 ans, elles étaient 75% à regarder la télévision tous les jours, maintenant elles ne sont plus que 69%, donc ça veut dire que là-aussi la ménagère se fait rare »…
Face à ces chiffres, notre expert des médias précise que « la télé évidemment essaye de retenir ces ménagères responsables des achats avec plein de choses nouvelles comme Demain Nous Appartient par exemple le feuilleton quotidien de TF1 c’est fait pour elles, L’Amour Est dans le Pré, ce sont des émissions qui sont faites pour elles, Nagui et N’Oubliez Pas les Paroles c’est aussi un programme qui est plutôt fait pour elles, mais le modèle économique de la télévision classique est en train un petit peu de s’éroder ».
À la question de savoir ensuite, où sont parties ces fameuses ménagères de moins de 50 ans, Thierry Moreau se veut tout d’abord rassurant : « elles continuent de consommer des contenus audiovisuels mais un peu différemment ». Concrètement, « d’abord parce qu’elles regardent Netflix. En 2019, il y avait 7% des femmes de plus de 15 ans qui regardaient, ça a augmenté de 20% (en un an) » !
Enfin, notre spécialiste des médias nous explique que les ménagères de moins de 50 ans délaissent le petit écran mais « elles regardent aussi la télévision sur leur smartphone, ce qui est beaucoup plus intéressant pour les publicitaires et ce qui devrait amortir la baisse ».
Le problème pour les publicitaires, c’est « qu’en 2019 elles ont regardé 14 minutes de moins la télévision (par jour, en moyenne), ce qui est une baisse plus importante (en pourcentage) que celles des 15-34 ans dont on dit souvent que les jeunes désertent la télévision… En moins de 10 ans, elles ont déserté la télévision pour une durée de 50 minutes par jour, c’est beaucoup » !
Thierry Moreau insiste en expliquant qu’ « il y a 4 ans, elles étaient 75% à regarder la télévision tous les jours, maintenant elles ne sont plus que 69%, donc ça veut dire que là-aussi la ménagère se fait rare »…
Face à ces chiffres, notre expert des médias précise que « la télé évidemment essaye de retenir ces ménagères responsables des achats avec plein de choses nouvelles comme Demain Nous Appartient par exemple le feuilleton quotidien de TF1 c’est fait pour elles, L’Amour Est dans le Pré, ce sont des émissions qui sont faites pour elles, Nagui et N’Oubliez Pas les Paroles c’est aussi un programme qui est plutôt fait pour elles, mais le modèle économique de la télévision classique est en train un petit peu de s’éroder ».
À la question de savoir ensuite, où sont parties ces fameuses ménagères de moins de 50 ans, Thierry Moreau se veut tout d’abord rassurant : « elles continuent de consommer des contenus audiovisuels mais un peu différemment ». Concrètement, « d’abord parce qu’elles regardent Netflix. En 2019, il y avait 7% des femmes de plus de 15 ans qui regardaient, ça a augmenté de 20% (en un an) » !
Enfin, notre spécialiste des médias nous explique que les ménagères de moins de 50 ans délaissent le petit écran mais « elles regardent aussi la télévision sur leur smartphone, ce qui est beaucoup plus intéressant pour les publicitaires et ce qui devrait amortir la baisse ».
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