Le monde psychédélique de Magenta Club
date 05/05/2024 - 08:48 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Magenta Club surprend encore. Le collectif, ex Fauve, rebaptisé Magenta Club depuis 5 ans, propose un nouveau disque, ‘‘X1000’’, à l'ambiance plus sombre que ‘‘Monogramme’’, leur précédent opus, sorti en 2021. Paroles en français sur son électro-pop, et toujours cette façon de travailler très collégiale.
© Seymen Ciner
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Le monde psychédélique de Magenta Club
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Magenta club est composé de 5 personnes, qui tiennent à conserver leur anonymat. Depuis 2019 sous le nom de Magenta, après l'aventure Fauve qui avait duré 5 ans, ils composent une musique, mais aussi un univers singulier.
Commençons par percer le mystère du nom de l'album (et d'une de ses 11 chansons), ‘‘X1000’’ : « Pour nous, c'est une forme d'obstination, qui peut parfois être excessive, la persévérance, le perfectionnisme, mais dans le bon sens du terme. De l'engagement aussi en quelque sorte. Et on trouve aussi que visuellement, c'était joli d'avoir un titre avec des chiffres, parce que c'est un peu moins courant que des titres avec des lettres ».
La chanson ‘‘X1000’’ est-elle une invitation à « lâcher prise » ?
« Oui, mais finalement, les paroles de ce morceau sont un petit peu différentes de la couleur générale de l'album, qui pourtant porte le même nom. Mais effectivement, il y a cette idée de lâcher prise, d'essayer de se laisser encore surprendre par quelqu'un qu'on ne connaît pas ».
Magenta Club avait déjà sorti un premier album en 2021, ‘‘Monogramme’’. Dans ce nouvel opus, « il y a ce côté dansant qui ressort quand même beaucoup, avec des références à Radiohead, mais aussi aux Talking Heads ou ces genres de groupes, qui avaient des boucles et ce truc qui faisait danser, alors qu'ils n'avaient pas d'instruments qui faisaient particulièrement danser à l'origine. La grosse différence, c'est aussi qu'entre-temps, on a fait beaucoup de concerts. Et forcément, ça a changé notre façon de faire cette musique-là, de ramener un côté organique qu'on arrivait pas mal à avoir en live, avec des batteries, des guitares et puis la voix, évidemment, qui allaient se greffer sur une base de musique électronique, des cymbales, des boîtes à rythme, etc. Et c'est ce collage un petit peu, ou en tout cas le lien entre ces deux choses-là, qui font la différence sur cet album par rapport à l'autre. Mais en tout cas, faire ces concerts, ça a tout changé ».
Côté paroles, Magenta Club reste fidèle au français, pour coller à son désir de proposer des musiques ‘‘qui dansent et qui pensent’’. Malgré tout, les textes sont désormais plus sombres : « On est plus engagés qu'on l'était dans le passé, dans nos vies personnelles, donc forcément ça se ressent dans les morceaux. On est aussi assez impactés par la marche du monde, et force est de constater que c'est de pire en pire... Pourtant, on a quand même un peu atténué certains textes qui étaient encore plus durs, en essayant que ça ne prenne pas trop le pas sur la musique... C'est le monde qui avance et c'est nous qui vieillissons. On n'arrive pas trop à faire autrement… Désolé ! »
Le collectif se produira les 28 et 29 juin au festival ‘‘Les Bichoiseries’’ 2024, à Cerisy-Belle-Etoile (61), puis au festival ‘‘Le murmure du son’’, le 12 juillet à Eu (76).
Commençons par percer le mystère du nom de l'album (et d'une de ses 11 chansons), ‘‘X1000’’ : « Pour nous, c'est une forme d'obstination, qui peut parfois être excessive, la persévérance, le perfectionnisme, mais dans le bon sens du terme. De l'engagement aussi en quelque sorte. Et on trouve aussi que visuellement, c'était joli d'avoir un titre avec des chiffres, parce que c'est un peu moins courant que des titres avec des lettres ».
La chanson ‘‘X1000’’ est-elle une invitation à « lâcher prise » ?
« Oui, mais finalement, les paroles de ce morceau sont un petit peu différentes de la couleur générale de l'album, qui pourtant porte le même nom. Mais effectivement, il y a cette idée de lâcher prise, d'essayer de se laisser encore surprendre par quelqu'un qu'on ne connaît pas ».
Magenta Club avait déjà sorti un premier album en 2021, ‘‘Monogramme’’. Dans ce nouvel opus, « il y a ce côté dansant qui ressort quand même beaucoup, avec des références à Radiohead, mais aussi aux Talking Heads ou ces genres de groupes, qui avaient des boucles et ce truc qui faisait danser, alors qu'ils n'avaient pas d'instruments qui faisaient particulièrement danser à l'origine. La grosse différence, c'est aussi qu'entre-temps, on a fait beaucoup de concerts. Et forcément, ça a changé notre façon de faire cette musique-là, de ramener un côté organique qu'on arrivait pas mal à avoir en live, avec des batteries, des guitares et puis la voix, évidemment, qui allaient se greffer sur une base de musique électronique, des cymbales, des boîtes à rythme, etc. Et c'est ce collage un petit peu, ou en tout cas le lien entre ces deux choses-là, qui font la différence sur cet album par rapport à l'autre. Mais en tout cas, faire ces concerts, ça a tout changé ».
Côté paroles, Magenta Club reste fidèle au français, pour coller à son désir de proposer des musiques ‘‘qui dansent et qui pensent’’. Malgré tout, les textes sont désormais plus sombres : « On est plus engagés qu'on l'était dans le passé, dans nos vies personnelles, donc forcément ça se ressent dans les morceaux. On est aussi assez impactés par la marche du monde, et force est de constater que c'est de pire en pire... Pourtant, on a quand même un peu atténué certains textes qui étaient encore plus durs, en essayant que ça ne prenne pas trop le pas sur la musique... C'est le monde qui avance et c'est nous qui vieillissons. On n'arrive pas trop à faire autrement… Désolé ! »
Le collectif se produira les 28 et 29 juin au festival ‘‘Les Bichoiseries’’ 2024, à Cerisy-Belle-Etoile (61), puis au festival ‘‘Le murmure du son’’, le 12 juillet à Eu (76).
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