Laurence Equilbey
date 20/06/2019 - 02:42 | micro_reportage Charlotte Latour
La musique d’un compositeur plus que novateur pour son époque, Ludwig van Beethoven (1770-1827) sous la baguette de la cheffe d’orchestre Laurence Equilbey, c’est le thème de son nouvel album, Beethoven : Choral Fantasy, Triple Concerto (2019) paru chez Warner Classics/Erato. La Fantaisie Chorale, composée en 1808, inspira ensuite sa 9ème symphonie dont est extrait aujourd’hui notre hymne européen.
© Julien Benhamou
Laurence Equilbey
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Avec son chœur de chambre Accentus, fondé en 1991, elle a eu les honneurs de la Victoire de la musique classique de l’ensemble vocal de l’année à 3 reprises (2002, 2005 et 2008) et a remporté un Grammy Award pour l’album Transcriptions (2003).
Laurence Equilbey est l’une des rares cheffes d’orchestre françaises, avant de nous parler de son nouvel album, Beethoven : Choral Fantasy, Triple Concerto (2019) paru chez Warner Classics/Erato. elle revient sur sa passion pour la musique : "Pour moi, ça a été une sorte d’échappatoire incroyable, de jardin secret, de… mon monde à moi et je me suis vraiment immergée dans ce milieu musical, énormément, pour une enfant de 10 ans c’était une passion.
Il faut dire que j’étais très turbulente, très indisciplinée, non pas incontrôlable, mais en tout cas j’avais une personnalité de feu pour mes professeurs et j’étais un peu une terreur, je pense et la musique m’a permis de me canaliser."
À propos de son dernier album : "La fantaisie chorale, il l’invente… la forme d’équilibre que reprendront plus tard des Liszt, Dvorak ou tous les gens qui ont écrit des poèmes symphoniques, ou des formes libres, des formes fantaisie justement.
Cette Fantaisie Chorale elle est incroyable parce qu’elle est d’abord un solo de piano, assez long, un très bel adagio… magnifique, puis ça part un peu comme de la musique de chambre avec les petits bois qui font de la conversation très très fine et puis tout d’un coup c’est le déchaînement avec le chœur, les solistes qui arrivent, c’est incroyable et ce thème générera la 9ème symphonie."
Laurence Equilbey est l’une des rares cheffes d’orchestre françaises, avant de nous parler de son nouvel album, Beethoven : Choral Fantasy, Triple Concerto (2019) paru chez Warner Classics/Erato. elle revient sur sa passion pour la musique : "Pour moi, ça a été une sorte d’échappatoire incroyable, de jardin secret, de… mon monde à moi et je me suis vraiment immergée dans ce milieu musical, énormément, pour une enfant de 10 ans c’était une passion.
Il faut dire que j’étais très turbulente, très indisciplinée, non pas incontrôlable, mais en tout cas j’avais une personnalité de feu pour mes professeurs et j’étais un peu une terreur, je pense et la musique m’a permis de me canaliser."
À propos de son dernier album : "La fantaisie chorale, il l’invente… la forme d’équilibre que reprendront plus tard des Liszt, Dvorak ou tous les gens qui ont écrit des poèmes symphoniques, ou des formes libres, des formes fantaisie justement.
Cette Fantaisie Chorale elle est incroyable parce qu’elle est d’abord un solo de piano, assez long, un très bel adagio… magnifique, puis ça part un peu comme de la musique de chambre avec les petits bois qui font de la conversation très très fine et puis tout d’un coup c’est le déchaînement avec le chœur, les solistes qui arrivent, c’est incroyable et ce thème générera la 9ème symphonie."
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