L'Orchestre National d'Ile-de-France a 50 ans, et toujours autant de beaux projets
date 25/03/2024 - 11:09 | micro_reportage Charlotte Latour
L'Orchestre National d'Île-de-France est né en 1974, avec pour objectif de décloisonner la musique classique. Aujourd'hui, il joue dans des écoles, des EHPAD, des hôpitaux et des prisons à travers toute la région parisienne.
© Christophe Urbain
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L'Orchestre National d'Ile-de-France a 50 ans, et toujours autant de beaux projets
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L'ONDIF et ses 95 musiciens sillonnent depuis 1974 toute la région parisienne. S'il joue régulièrement à la Philharmonie, il est encore plus souvent au contact de publics qui ne connaissent pas cette musique, ou en sont éloignés. De Fontainebleau à Sarcelles, ils proposent des actions culturelles et citoyennes dans des écoles, des EHPAD, des hôpitaux et des prisons pour rendre la musique classique accessible à tous.
Ann-Estelle Médouze est le violon solo, supersoliste, de l'orchestre, elle y est arrivée il y a 24 ans. Elle revient sur son rôle fédérateur : « le violon solo supersoliste, c'est le violoniste qui rentre sur scène en dernier, qui donne le La, qui est un petit peu le chef d'équipe des musiciens. »
Si elle travaille toujours au sein de l'orchestre, c'est qu'elle en aime la mission : « J'aime la démocratisation de la musique classique. On est un orchestre nomade, on se déplace dans toute la région Île-de-France, on va dans des collèges, parfois dans des petites sections aussi pour sensibiliser les plus jeunes à la musique classique. On fait des ateliers qui peuvent durer plusieurs mois, donc on s'ancre un peu dans certaines villes pour essayer de créer un lien et de construire quelque chose avec la jeune génération. Cet intérêt social et humain me plaît. »
Les retours particulièrement touchants du public sont nombreux pour les musiciens. « Je ne me souviens plus où c'était, mais c'était dans le 93, on jouait dans un gymnase et une petite fille noire est venue vers moi à la pause pour me dire « je ne savais pas que c'était possible ». Voilà... Je suis violon solo, femme, et métisse... Ce qui ne court pas les rues. Symboliquement parlant, quand on joue dans certaines villes d'Île-de-France, c'est fort ! »reconnaît elle.
L'ONDIF fête ses 50 ans ces prochains mois avec un ciné-concert hommage à Chaplin et la messe en Ut de Mozart.
Ann-Estelle Médouze est le violon solo, supersoliste, de l'orchestre, elle y est arrivée il y a 24 ans. Elle revient sur son rôle fédérateur : « le violon solo supersoliste, c'est le violoniste qui rentre sur scène en dernier, qui donne le La, qui est un petit peu le chef d'équipe des musiciens. »
Si elle travaille toujours au sein de l'orchestre, c'est qu'elle en aime la mission : « J'aime la démocratisation de la musique classique. On est un orchestre nomade, on se déplace dans toute la région Île-de-France, on va dans des collèges, parfois dans des petites sections aussi pour sensibiliser les plus jeunes à la musique classique. On fait des ateliers qui peuvent durer plusieurs mois, donc on s'ancre un peu dans certaines villes pour essayer de créer un lien et de construire quelque chose avec la jeune génération. Cet intérêt social et humain me plaît. »
Les retours particulièrement touchants du public sont nombreux pour les musiciens. « Je ne me souviens plus où c'était, mais c'était dans le 93, on jouait dans un gymnase et une petite fille noire est venue vers moi à la pause pour me dire « je ne savais pas que c'était possible ». Voilà... Je suis violon solo, femme, et métisse... Ce qui ne court pas les rues. Symboliquement parlant, quand on joue dans certaines villes d'Île-de-France, c'est fort ! »reconnaît elle.
L'ONDIF fête ses 50 ans ces prochains mois avec un ciné-concert hommage à Chaplin et la messe en Ut de Mozart.
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