Des jouets « made in Marseille »
date 21/06/2020 - 13:10 | micro_reportage Nadine Mistre
Une exposition consacrée aux jouets vintage est à découvrir jusqu'au 1er mars au Fort Saint Jean à Marseille, à deux pas du Mucem. « Massilia Toy » présente près de 500 jouets créés dans la cité phocéenne entre la fin du XIXe siècle et la fin des années 1970.
Des jouets "made in Marseille"
Des jouets "made in Marseille"
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On ne le sait pas forcément, mais Marseille a été le centre d’une véritable petite industrie du jouet, avec plusieurs dizaines de fabriques entre la fin du XIXème siècle et les années 70.
L'occasion, en cette période de fêtes, d'aller visiter cette exposition proposée par Le Mucem baptisée « Massilia Toy » et constituée d'une collection de 500 jouets anciens, réunis par deux passionnés, Christophe Feraud et Bruno Cirla.
Parmi la vingtaine de marques de jouets présentées dans l'entrée de l'expo, il y a des anamorphoses : « c'est un jouet optique, explique Christophe Feraud. Quand on regarde de face, on ne voit pas vraiment ce qui est dessiné, mais quand on regarde sur le côté, immédiatement l'image se met en bonne position ».
À l'époque, les jouets étaient plutôt destinés à la gente masculine : « On faisait des jouets principalement tournés vers les petits garçons, il y a très peu de jouets pour les filles, remarque le commissaire de l'exposition Bruno Cirla. Il y a beaucoup de véhicules, il y a aussi des petits projecteurs, des déguisements ».
Et l'un de ces déguisements made in Marseille connaîtra une destinée inattendue : « C'est un déguisement de voyageur interplanétaire qui aura un succès phénoménal. Le Prince Charles a été photographié en 1954 dans ce déguisement, et cela a boosté les ventes. »
Parmi les autres pièces maîtresses de l'exposition, la Simca 5, dotée d'une marche avant et arrière : « Peu d'enfants malheureusement pouvaient l’avoir, cela représentait souvent quelques mois de salaire. »
Autre curiosité, le « Petit Fondeur », un jouet qui permettait de « se fabriquer soi-même ses petits soldats de plomb. Vous imaginez à l'époque l'enfant avec son petit réchaud et ses bâtonnets de plomb à faire fondre. Aujourd’hui ce ne serait plus possible d’exploiter de tels jouets ».
Une autre salle de l'exposition propose au visiteur d'en savoir plus sur la fabrication des jouets : « On a recréé une partie d'une usine de jouets. On a l'impression que les employés sont partis pour la pause déjeuner et qu'ils vont arriver pour se remettre au travail. »
Ce parcours ludique à travers les différentes salles de la Galerie haute des officiers du Fort Saint-Jean, est à découvrir jusqu'au 1er mars.
L'occasion, en cette période de fêtes, d'aller visiter cette exposition proposée par Le Mucem baptisée « Massilia Toy » et constituée d'une collection de 500 jouets anciens, réunis par deux passionnés, Christophe Feraud et Bruno Cirla.
Parmi la vingtaine de marques de jouets présentées dans l'entrée de l'expo, il y a des anamorphoses : « c'est un jouet optique, explique Christophe Feraud. Quand on regarde de face, on ne voit pas vraiment ce qui est dessiné, mais quand on regarde sur le côté, immédiatement l'image se met en bonne position ».
À l'époque, les jouets étaient plutôt destinés à la gente masculine : « On faisait des jouets principalement tournés vers les petits garçons, il y a très peu de jouets pour les filles, remarque le commissaire de l'exposition Bruno Cirla. Il y a beaucoup de véhicules, il y a aussi des petits projecteurs, des déguisements ».
Et l'un de ces déguisements made in Marseille connaîtra une destinée inattendue : « C'est un déguisement de voyageur interplanétaire qui aura un succès phénoménal. Le Prince Charles a été photographié en 1954 dans ce déguisement, et cela a boosté les ventes. »
Parmi les autres pièces maîtresses de l'exposition, la Simca 5, dotée d'une marche avant et arrière : « Peu d'enfants malheureusement pouvaient l’avoir, cela représentait souvent quelques mois de salaire. »
Autre curiosité, le « Petit Fondeur », un jouet qui permettait de « se fabriquer soi-même ses petits soldats de plomb. Vous imaginez à l'époque l'enfant avec son petit réchaud et ses bâtonnets de plomb à faire fondre. Aujourd’hui ce ne serait plus possible d’exploiter de tels jouets ».
Une autre salle de l'exposition propose au visiteur d'en savoir plus sur la fabrication des jouets : « On a recréé une partie d'une usine de jouets. On a l'impression que les employés sont partis pour la pause déjeuner et qu'ils vont arriver pour se remettre au travail. »
Ce parcours ludique à travers les différentes salles de la Galerie haute des officiers du Fort Saint-Jean, est à découvrir jusqu'au 1er mars.
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