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Accueil | Play-Replay | Comment les réseaux sociaux traquent les "deepfakes" ?

Comment les réseaux sociaux traquent les « deepfakes » ?

date 28/01/2020 - 13:07 | micro_reportage Sébastien Dath
Pour tenter de limiter les fake news qui pullulent sur la toile, Thierry Moreau nous détaille les mesures prises par les géants du secteur.
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 Comment les réseaux sociaux traquent les "deepfakes" ?
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Cette semaine, notre expert des médias s’intéresse à un phénomène auquel nous avons tous été confrontés au moins une fois sur les réseaux sociaux : les fake news et plus précisément les deepfakes qui en sont la forme la plus perfectionnée.

Concrètement, les deepfakes « sont des fausses informations très crédibles parce que ce sont des vidéos où l’on a l’impression que quelqu’un dit quelque chose alors qu’il n’a pas prononcé les phrases » explique Thierry Moreau... Autrement dit, « il y a un imitateur qui reprend la voix de la personne en question et du coup, on fait dire n’importe quoi à n’importe qui ! »

Notre spécialiste de tous les supports numériques précise que généralement « en France quand c’est des parodies, cela se fait avec une petite mention réalisée avec trucages », notamment à la télévision. Mais attention, ce n’est pas toujours le cas et encore moins à l’étranger. Pour l’illustrer, Thierry Moreau nous donne d’ailleurs un exemple : « souvenez-vous en février dernier, on avait vu sur les réseaux sociaux une vidéo de Barack Obama insultant Donald Trump, c’était évidemment un deepfake » ! Si ce dernier n’a pas eu de conséquences, « on voit le danger qui peut se profiler derrière, d’autant que la campagne présidentielle américaine arrive bientôt, avec le risque de faux messages qui seraient très crédibles ».

Pour contrer le phénomène sur les réseaux sociaux, ou tenter de le contrôler, notre expert médias raconte que « Twitter a pris une décision radicale en interdisant tous les messages publicitaires politiques ». Son concurrent, « Facebook, en revanche, est beaucoup plus prudent voire timoré, en décidant de ne pas vérifier la véracité des messages politiques qui seraient postés sur le réseau ».

Malgré ces annonces, Thierry Moreau estime que le problème des fake news et autres deepfakes est loin d’être réglé « d’abord parce que la technique va évoluer, donc on aura de plus en plus de mal à déceler le vrai du faux, mais aussi en fonction du nombre de modérateurs qui vont être embauchés par Facebook pour vérifier tout ça ».

Il conclut en expliquant « qu’il va y avoir une limite entre ce qui est parodique et ce qui ne l’est pas » ce qui risque d’entraîner un autre effet néfaste à savoir « si on interdit, c’est une atteinte à la liberté d’expression et si n'on interdit pas, il y a un risque de mensonge » !
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